Une infirmiere a ete sauvagement agressee avec un homme qui lui reprochait d’avoir vaccine sa femme sans son consentement, lundi.
Cette histoire secoue le milieu d’une sante, qui croit tout de meme a un evenement isole. L’intimidation envers les travailleurs une sante se concentre surtout sur les reseaux sociaux, disent-ils.
Un homme en colere s’est presente dans une pharmacie de Sherbrooke, ou il a attaque la soignante. J’ai police de Sherbrooke recherche toujours le suspect, deux jours apres l’agression.
L’assaillant a assene plusieurs coups de poing au visage d’une victime, une femme dans la quarantaine, confirme Martin Carrier, porte-parole du Service de police de Sherbrooke. L’homme n’acceptait jamais que sa femme se soit fait vacciner sans lui avoir demande la permission.
Affectee a Notre vaccination contre la COVID-19 dans la pharmacie, l’infirmiere se trouvait au sein d’ un bureau isole au moment de l’agression.
Le suspect lui reprochait d’avoir vaccine sa femme sans sa permission. Cela tenait quelques propos vis-i -vis une vaccination.
Martin Carrier, porte-parole du Service de police de Sherbrooke
Les collegues d’la blessee l’ont secourue. Elle fut transportee a l’hopital et se a mieux depuis.
« Collaborateur du gouvernement »
Gengis Grenier n’arrive pas a croire qu’une des collegues ait ete agressee au cadre de l’ensemble de ses fonctions. L’infirmier, qui travaille a toutes les urgences d’un hopital montrealais, affirme ne jamais avoir craint pour une propre securite physique.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, J’ai PRESSE
Gengis Grenier, infirmier aux urgences de l’hopital Fleury
« Je n’ai jamais eu peur qu’on me saute dans la face Afin de me frapper. J’entends des conneries, mais recevoir des coups, c’est vraiment nouvelle chose », dit-il.
A l’hopital, on le traite parfois de « collaborateur du gouvernement » ou d’« instrument qui repete le message » des autorites sanitaires.
« Tantot, j’avais un homme au couloir. D’une voix forte, il m’a reclame : ?C’est quoi, l’ostie de difference entre le passeport vaccinal et J’ai preuve de vaccination ? » Il m’a reclame si j’approuvais le passeport. J’essaie de ne pas embarquer dans ce jeu », raconte M. Grenier.
Mais selon l’infirmier, ce genre de remarques reste rare. Notre grande majorite des patients non vaccines paraissent respectueux, dit-il.
L’imposition du passeport vaccinal pour des visiteurs des hopitaux a aussi facilite ses interactions au milieu des familles qui s’opposent a toutes les mesures sanitaires.
Pire i propos des reseaux sociaux
Reste que Gengis Grenier a travaille trois semaines dans une clinique de vaccination, l’hiver soir. C’est pendant votre periode qu’il a recu les pires menaces. L’intimidateur proprement dit ne l’a gui?re attaque en personne ; il l’a fera i propos des reseaux sociaux.
« Cela m’a ecrit que j’etais un tueur en serie parce que je vaccinais les mecs. Cela m’a dit qu’un jour, j’allais faire de la prison Afin de ca », raconte M. Grenier, qui nous a presente des extraits des discussions. L’infirmier a bloque l’auteur des messages sur Facebook, mais celui-ci s’est cree un autre profil et a poursuivi le harcelement. M. Grenier l’a a nouveau bloque pour enfin retrouver la paix.
Notre D re Amelie Boisclair recoit aussi des messages derangeants depuis qu’elle fait des apparitions publiques dans les medias pour parler de la COVID-19. Parfois, on critique le apparence physique, d’autres fois, ses connaissances.
On m’envoie des textes ou des references Afin de me former. On me traite parfois de criminelle ou on me dit que je fais part du grand complot.
La D re Amelie Boisclair
« J’aimerais dire que ca ne me fait rien, mais votre n’est jamais bon », affirme celle qui bloque desormais les internautes ayant votre ton deplace.
Aux soins intensifs de l’hopital Notre Gardeur, elle n’a jamais ete temoin de patients qui etaient agressifs a cause de leurs opinions i propos des mesures sanitaires. Il faudra dire que des malades qu’elle traite seront tres en gali?re en point.
« On a beaucoup de patients intubes qui seront places dans un coma artificiel. Dans ce moment, nos interactions avec les familles seront vraiment axees sur les soins. Ceux qui sont eveilles, ils paraissent tres demunis. Souvent, ils regrettent de ne point avoir recu le vaccin », dit la D re Boisclair.
Fanny Vallieres, une infirmiere depuis 2007, est quant a elle excedee via les commentaires desobligeants qu’elle doit endurer pendant ses quarts d’embauche. Les remarques ne semblent pas tres graves, mais c’est leur multiplication depuis le commencement en pandemie qui l’epuise. Elle songe a quitter la bijouterie avec une telle « violence psychologique », dit-elle.
« Le vaccin a le dos large. Ca va arriver qu’une personne developpe 1 symptome comme une eruption cutanee dans votre gros orteil et i§a va pointer du doigt le vaccin. Et qui a donne le vaccin ? C’est l’infirmiere. C’est dans nous qu’on tire », deplore celle qui fait de la vaccination a domicile.
Nancy Bedard, presidente d’la Federation interprofessionnelle en sante du Quebec (FIQ), a reagi a l’agression de l’infirmiere a Sherbrooke. « Le droit de manifester reste fondamental. Cependant, Il existe une difference entre le droit de manifester et l’intimidation qu’il faut prevenir aux abords des etablissements de sante et des ecoles. Mes travailleuses et les travailleurs du reseau de la sante, les patient-e-s, les eleves et tout le personnel scolaire doivent pouvoir circuler librement sans entrave, intimidation ou menace », a-t-elle ecrit a J’ai Presse.
Mes cameras de surveillance n’ont capte aucune image du suspect de l’attaque dans la pharmacie de Sherbrooke. Diverses temoins l’ont decrit comme votre homme au teint basane, age de 30 a 45 annees. Il parle francais et a un https://datingmentor.org/fr/snapsext-review/ tatouage de croix sur un bras. Toujours par rapport aux informations transmises a toutes les policiers, il s’agit d’un homme corpulent d’environ 6 pieds.
L’homme recherche a egalement « de tres gros sourcils » et porte des boucles d’oreille, precise Martin Carrier.